Réseaux sociaux: Facebook LinkedIn
E-mail: yves_caldor@hotmail.com
Voir aussi entre autres sites: celui de l’Association des Écrivains belges: www.ecrivainsbelges.be ; mais aussi:
L’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie: www.areaw.org
La Promotion des Lettres belges: www.litteratureaupresent.be
Yves CALDOR (Yves Káldor) est né en 1951 à Budapest, de père hongrois et de mère française; il a vécu sa prime enfance – bilingue – en Hongrie et, à partir de 1956, en France. A l’adolescence, il découvre la Belgique (le Hainaut) puis Bruxelles (où il aura vécu plusieurs années) avant de redécouvrir la Wallonie ; il affirme volontiers qu’il se sent Belge, Bruxellois et Wallon, tout en gardant vivantes en lui ses souches magyares et françaises. « Je ne me définis pas comme immigré; je suis d’ici et de tous mes là-bas. (Il faut relire « Les identités meurtrières » d’Amin Maalouf… ) Une obsession: les racines « doubles », les miennes, celles des autres; comment parler de « ça »? Comment écrire à propos de « ça »? Est-ce donc si difficile? Oui… j’essaie; se définir, redéfinir sans cesse; toutes mes racines, mes strates; que de stratagèmes pour n’en perdre aucune !… »
Après avoir enseigné le français langue étrangère à l’ULB, il a travaillé dans l’enseignement secondaire, puis simultanément dans l’éducation permanente et la Promotion sociale (cours d’histoire de l’Art entre autres). Il a ensuite enseigné plusieurs années la littérature française au sein d’une Haute Ecole dans le Hainaut.
Son premier roman, L’enfant de la Puszta (qui en est à sa troisième édition) lui donne l’occasion de retrouver ses racines magyares, dont il a – malgré lui – perdu peut-être l’essentiel: la langue. (Mais la vie réserve parfois certains pieds-de-nez: L’enfant de la Puszta a été traduit en … hongrois et publié à Budapest en 2001 sous le titre: A puszta gyermeke)
Avec son deuxième texte long, Le Train des Enfants, chronique publiée en 2001, l’auteur aborde une nouvelle fois, mais par un tout autre biais, le thème de l’exil, du voyage initiatique et de la réappropriation de ses racines, en vérifiant un postulat: les ruptures et les déracinements peuvent-ils structurer notre personnalité s’ils ne la détruisent pas? La réponse, résolument affirmative, plaide pour le métissage culturel et la tolérance. Un extrait en a été d’ailleurs choisi pour illustrer la littérature de l’immigration dans l’anthologie Récit et Poésie publiée en 2003 chez De Boeck, et un autre extrait pour introduire un colloque consacré au brassage multiculturel.
Deux autres centres d’intérêt : la littérature fantastique, genre dont se réclament plusieurs de ses nouvelles ; ainsi que l’œuvre d’écrivains belges, entre autres Marie Gevers.